Découvrir un pays se fait également de par sa gastronomie ! S’il y a bien quelque chose que j’aime faire, c’est manger. Mais je m’aperçois en écrivant cet article, que je suis une personne d’habitude et que dès que j’aime particulièrement un plat, je peux en manger très souvent.
1. Le sushi / nigiri : certainement le plat le plus célèbre du Japon
Oui, bon, les sushis, ce n’est pas très original, mais au Japon, on aurait tort de s’en priver ! Surtout que ce n’est pas vraiment la même chose que ce que l’on retrouve en France (en particulier si vous les commandez dans des chaînes).
Le sushi, c’est une base de riz vinaigré, souvent accompagné de poisson cru, de fruits de mer ou d’autres garnitures. Il existe plusieurs variantes, mais la plus populaire reste le nigiri : une boule de riz surmontée d’une tranche de poisson ou de fruits de mer.
Lors de mon premier voyage en 2010, les sushis ne m’attiraient pas vraiment, je n’étais pas prête pour les aliments crus. Mais en 2020, à Osaka, j’ai eu une belle révélation en goûtant un sushi nigiri de thon otoro, un des plus chers. Ce morceau de thon fondait littéralement dans la bouche, c’était exceptionnel ! Et détail important : au Japon, le wasabi est déjà placé entre le riz et le poisson, pour un goût parfaitement équilibré.
Question prix, c’est difficile à dire, la paire de thon otoro m’avait coûté une dizaine d’euros à elle seule dans mes souvenirs. Mais vous pouvez vous en sortir pour un prix beaucoup plus raisonnable en restant sur du thon classique, du saumon ou encore de la crevette.
2. L’Okonomiyaki : un plat coup de coeur au Japon
L’okonomiyaki a été une véritable révélation pour moi, et j’aimerais vraiment en voir plus dans les restaurants japonais en France. Ce plat, souvent décrit comme une sorte de « crêpe japonaise », est en réalité bien plus riche. Il est composé d’une pâte à base de farine, d’œufs et de chou, à laquelle on ajoute divers ingrédients comme du porc, des fruits de mer, ou même du fromage. Ce qui rend l’Okonomiyaki encore plus intéressant, c’est qu’il existe deux variantes principales : l’une sans nouilles et l’autre, typique de Hiroshima, où des ramen sont ajoutés dans la préparation.
Le tout est ensuite grillé et servi avec des sauces (dont la fameuse sauce okonomiyaki), de la mayonnaise japonaise, et des copeaux de bonite séchée qui dansent sur le plat encore chaud. Une expérience à ne pas manquer si vous êtes au Japon ! D’ailleurs, si vous passez par Hiroshima, je vous recommande vivement de visiter Okonomura, un bâtiment spécialisé dans l’Okonomiyaki. J’apprécie également ce plat pour le fait qu’il ne contient pas de riz, ce qui change agréablement des repas souvent à base de riz au Japon.
L’Okonomiyaki peut être préparé sur une plaque chauffante devant vous, servi à table dans des restaurants un peu plus chics, ou même préparé par vos soins si vous vous aventurez dans un restaurant où vous pouvez le faire vous-même.
3. Le Monjayaki : le cousin de l’Okonomiyaki
Si l’okonomiyaki est déjà une belle découverte, le monjayaki est une autre expérience culinaire unique à essayer au Japon. Ce plat, souvent considéré comme le cousin du okonomiyaki, est une spécialité de Tokyo. Sa pâte est plus liquide, mélangée avec divers ingrédients comme du chou, des morceaux de viande, des fruits de mer, et parfois des nouilles.
La préparation du monjayaki est interactive et amusante. Il est généralement cuit sur une plaque chauffante directement devant vous, et vous utilisez une petite spatule pour le découper et le manger. La pâte reste légèrement fluide et colle aux ingrédients. Comme pour l’okonomiyaki, vous pouvez ajuster la recette à votre goût. C’est un plat convivial, parfait pour partager un moment agréable.
Pour la petite histoire, la première fois que j’ai mangé dans un restaurant avec la plaque chauffante, c’était en 2010 et je crois que nous étions leurs premiers clients étrangers. Comme ils ne parlaient pas anglais, ils ont cuisiné pour nous sur notre plaque. Depuis, je suis allée dans d’autres restaurants où l’on trouve généralement une petite fiche explicative. Dans un restaurant avec une amie japonaise et une amie turque expatriée au Japon, elles ont demandé au serveur de cuisiner pour nous, cela se fait donc si vous n’êtes pas sûrs de vous !
4. Le Takoyaki : attention c’est chaud !!
Les takoyaki sont des boulettes de pâte croustillantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur, farcies de morceaux de poulpe. Originaire d’Osaka, ce plat est un incontournable si vous passez par la ville. Mais attention, une leçon que j’ai apprise dès ma première expérience avec les takoyaki : c’est brûlant ! J’ai tellement brûlé l’intérieur de ma bouche que j’en ai ressenti les effets pendant plusieurs jours.
Cela dit, la patience en vaut la peine ! Je me souviens particulièrement d’avoir fait la queue pendant un bon moment à Osaka, dans le quartier animé de Dotonbori, pour déguster des Takoyaki fraîchement préparés. Servis avec une généreuse couche de sauce takoyaki, de mayonnaise japonaise, et des copeaux de bonite séchée, c’est un régal à ne pas manquer. Mais faites attention à la température avant de les goûter !
5. Les Yakitori : brochettes de viande
Les Yakitori sont des brochettes grillées, et bien que traditionnellement à base de poulet, vous en trouverez aujourd’hui avec une grande variété d’ingrédients. Outre les différentes parties du poulet (poitrine, cuisse, foie, cœur), il est courant de voir des Yakitori avec du bœuf, du porc, des légumes ou même des brochettes enroulées de fromage.
Ces brochettes sont généralement assaisonnées de sel ou nappées d’une sauce sucrée à base de soja. Vous pouvez les déguster dans des izakayas ou directement dans la rue, accompagnés d’une bière pour une soirée décontractée. J’en ai finalement peu mangé au Japon.
6. L’Omurice : j’adore !!
L’Omurice, comme son nom l’indique est un mélange d’omelette et de riz. C’est un plat japonais inspiré de la cuisine occidentale. Il se compose d’une fine omelette enveloppant du riz sauté avec des légumes et de la viande, généralement du poulet. Ce plat est souvent recouvert de ketchup, ce qui lui donne une touche sucrée-salée. Très populaire, c’est un plat réconfortant, idéal pour un repas rapide.
C’est le plat que je mange à Nara à chaque fois, un peu par hasard. La première fois, c’était dans un restaurant qui présente ses plats en vitrine, et j’ai adoré. En 2023, j’ai tout simplement cherché dans Google Maps Omurice pour trouver un restaurant qui en faisait. Je suis tombée sur un petit restaurant sans chichi avec un très bon accueil et encore une fois, j’ai été conquise !
7. Le curry japonais (Kare) : addictif !!
Le curry japonais, ou « Kare, » est un plat incroyablement populaire et très réconfortant. Contrairement aux currys indiens ou thaïlandais, il a une saveur plus douce et une texture plus épaisse, bien qu’il puisse piquer un tout petit peu parfois.
Servi avec du riz blanc, il est souvent accompagné de morceaux de viande (généralement du poulet, du porc ou du bœuf) et de légumes comme les pommes de terre, les carottes et les oignons. Ce qui fait le charme du Kare, c’est son goût riche et onctueux, rien que de l’écrire, j’en salive.
J’en ai mangé dans un restaurant où il fallait le commander sur une machine et on nous servait au comptoir. Il n’y avait que des salarymen et moi. On en trouve assez facilement !
8. Les Gyozas : mon péché mignon au Japon !!
Les gyozas sont des raviolis japonais croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur, farcis généralement de porc haché, de chou, d’ail et de gingembre. Originaires de Chine, ces délicieux raviolis ont été adoptés par la cuisine japonaise et sont souvent servis en accompagnement. Les Gyozas sont d’abord grillés pour obtenir une base croustillante, puis légèrement cuits à la vapeur pour une texture fondante. Ils se dégustent avec une sauce à base de soja et de vinaigre, parfois agrémentée d’un peu de piment. Un incontournable des repas rapides au Japon !
Vous en trouverez aussi des frits et j’ai une adresse à vous donner à Tokyo, je ne manque pas d’y manger au moins une fois sinon deux quand j’y vais : Gyoza no Fukuho. Mon conseil : allez y de bonne heure, il y a souvent la queue (parfois une heure) mais le rapport qualité prix est vraiment là, un régal !! Pour les grosses faims, ajoutez le bol de riz avec l’oeuf : un régal !
9. Le Tonkatsu
Le tonkatsu est un plat japonais classique constitué de côtelettes de porc panées et frites. Servi généralement avec du chou râpé, du riz blanc et une sauce tonkatsu, ce plat est délicieux ! . Vous le trouverez dans de nombreux restaurants au Japon, des petits établissements aux restaurants spécialisés.
Le tonkatsu est parfois mixé avec d’autres plats, par exemple, avec le curry japonais ou le katsudon dont je vais vous parler juste après !
10. Le Katsudon
Le Katsudon est un plat réconfortant (ils sont tous réconfortants les plats japonais en fait !) qui associe un Tonkatsu, à un bol de riz. Le tout est couvert d’une sauce savoureuse à base de soja, de mirin et d’œufs battus, qui donne une texture crémeuse au porc pané. Ce plat est souvent servi avec des oignons et des légumes. Le Katsudon est particulièrement apprécié pour son goût riche et sa combinaison parfaite de croquant et de douceur. C’est un plat copieux et délicieux, idéal pour un repas revigorant après avoir marché des kilomètres dans Tokyo.
J’ai une petite adresse à vous partager pour Tokyo d’ailleurs, du côté d’Asakusa : Tonkatsu Toyama. Ils proposent bien sûr du Tonkatsu, mais aussi du Katsudon et du Kare. En fait, j’y allais pour le curry mais ils n’en avaient plus, alors j’ai pris le Katsudon !
11. Nouilles (ramen, udon, soba)
Parlons nouilles ! Les nouilles japonaises se déclinent en plusieurs variétés et je vous l’annonce directement : je ne les aime pas toutes. Les ramen sont des nouilles de blé servies dans un bouillon, souvent accompagné de viande, de légumes et d’œufs. Les udon sont des nouilles épaisses, généralement servies dans une soupe chaude ou sautées. Je crois bien que c’est celles-ci que j’ai commandées par inadvertance lors de mon premier voyage. Je me rappelle surtout qu’elles étaient épaisses et grisâtres. Je ne pensais pas que je pouvais ne pas aimer des nouilles, mais je n’ai pas pu manger le plat.
Les soba sont des nouilles fines à base de sarrasin, appréciées chaudes dans un bouillon ou froides avec une sauce de trempage. Chacune de ces nouilles a sa propre texture et saveur, faisant des plats de nouilles un incontournable au Japon.
Le plus souvent, pour être sûre de « ne pas me tromper », je prends des ramen, je n’ai jamais été déçue !
12. Le Tempura : il se décline prequ’à l’infini
Le Tempura est un plat japonais apprécié pour son croquant. Ce mets se compose de légumes ou de fruits de mer enrobés d’une pâte légère à base de farine et d’œuf, puis frits jusqu’à obtenir une texture aérienne et dorée.
C’est un choix populaire dans de nombreux restaurants japonais, des établissements spécialisés aux menus de plats variés. Que vous dégustiez des crevettes croustillantes ou des légumes délicatement enrobés, le tempura offre une expérience gustative plus raffinée que ce que l’on pourrait penser !
J’ai été avec des amies dans un restaurant spécialisé à Tokyo. Nous étions installées au bar, en face de notre chef personnel, qui nous a donné un petit plat à compartiments, dans lequel il a mis différentes sauces. Il nous a servi selon son inspiration des tempuras sur des piques en nous disant avec quelle sauce les manger.
13. Unagi
Je voulais vous parler de ce plat qui est très connu au Japon, mais je n’en ai jamais mangé.
L’Unagi est de l’anguille grillée, souvent servie avec une sauce sucrée et salée appelée sauce tare. Ce plat est généralement servi sur un lit de riz, parfois accompagné de légumes.
Si l’anguille peut coûter assez cher, c’est qu’elle se fait rare à cause d’une pêche un peu trop excessive. Si vous en avez mangé, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire !
14. Le Taiyaki : poisson qui se mange en dessert !
Passons aux desserts / mets sucrés ! Le Taiyaki est un gâteau en forme de poisson, traditionnellement fourré de pâte de haricots rouges sucrés, mais il peut aussi être garni de crème pâtissière (mon préféré), ou d’autres ingrédients sucrés. Cuit dans des moules en forme de poisson, il est croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur, attention cependant quand vous croquez dedans à ne pas vous brûler.
Ce dessert populaire est souvent vendu dans les rues du Japon et est parfait pour une pause sucrée pendant vos explorations culinaires. Il y a d’ailleurs une chaîne qui en cuisine et que j’ai testé à Osaka et à Kyoto : Naruto Taiyaki Honpo. Ils en proposent de 3 différentes sortes : angko (pâte de haricots rouges), custard (crême patissière), sweet potato (patate douce).
15. Le Mochi ou le Daifuku mochi (avec une fraise) : délicieux
Le Mochi est une pâtisserie japonaise à base de riz gluant, souvent fourrée avec divers ingrédients comme des haricots rouges ou des fruits. Le daifuku mochi est surmonté d’une fraise est un vrai régal ! J’en ai mangé à un stand à Kyoto qui se trouve dans la rue qui monte au Pavillon d’Argent.
A Nara, un stand de mochi est très célèbre car on peut voir les artisans frapper la pâte à tour de rôle. Ces mochis sont au matcha, et même si je n’aime pas le matcha, j’ai trouvé ça assez bon !
16. Le Momiji Manju : aussi beau que bon !
Les Momiji Manju sont de petits gâteaux en forme de feuille d’érable, remplis d’une garniture sucrée, généralement de pâte de haricots rouges, mais aussi vanille, chocolat… Originaires de Hiroshima, ces gâteaux peuvent aussi faire office de souvenir à ramener en France, à condition que vous rentriez rapidement en France après les avoir achetés.
J’en mange à chaque fois que je vais sur l’île de Miyajima. Vous en trouverez sans mal dans la grande artère commerçante car les boutiques qui en vendent sont nombreuses !
La deuxième fois que j’y suis allée, j’en ai même goûté des frits, pour l’expérience bien sûr ahaha ! C’était délicieux, tout chaud, pas si gras que ça !
17. Quand les locaux vous conseillent : l’Houraku Manjuu
Ma découverte de cette spécialité japonaise s’est faite complètement par hasard. Dans une rue commerçante couverte à Kumamoto, j’ai vu des gens qui faisaient la queue devant une petite boutique. Elle était vitrée et je pouvais voir les employer travailler. Un couple est venu vers voir et m’a dit de tester, que c’est une spécialité de Kumamoto, et que c’était très bon !
Le Houraku Manjuu est donc une pâtisserie japonaise à base de pâte de riz gluant, souvent fourrée avec de la pâte de haricots rouges. Ce gâteau est typiquement en forme de petite boule, et j’ai apprécié le déguster encore tiède.
Si vous êtes de passage à Kumamoto, voici l’adresse de la boutique : Houraku Manjuu (Kumamoto Kamitori Store).
18. Ikinari Dango : une douceur incontournable à Kumamoto
L’Ikinari Dango est une spécialité locale de Kumamoto, qui se compose d’une pâte de riz farcie avec de la patate douce et de l’anko (pâte de haricots rouges). J’en ai mangé lors de mon passage à Kumamoto, dans un petit stand tenu par une adorable mamie à l’entrée du parc de Kumamoto. Elle semblait bien connue dans le coin, et pour cause, son Ikinari Dango était délicieux. La combinaison de la patate douce et de l’anko sucré, le tout enveloppé dans une pâte, est vraiment sympa.
Je vous conseille de le déguster pendant que c’est encore chaud, sans vous brûler bien sûr.
19. Le Uiro : à découvrir à Nagoya
Le Uiro est un dessert traditionnel japonais à base de pâte de riz gluant, typique de la région de Nagoya. Il se vend sous forme de barres ou cubes. En gros, le Uiro ressemble à une pâte de fruits sans le sucre. Il est préparé avec de la farine de riz, du sucre et de l’eau, et il peut être aromatisé avec des saveurs comme le matcha (thé vert) ou le haricot rouge. Ce dessert n’est pas trop sucré et est parfait pour les petits creux ou pour accompagner un thé ou un café.
J’en ai acheté dans un marché couvert de Nagoya.
20. Le Dango : un classique !
Le Dango est à base de pâte de riz gluant, souvent servi sur des brochettes. Ces boulettes de riz sont légèrement grillées ou bouillies et peuvent être enrobées de diverses sauces, comme la sauce soja sucrée (mitarashi) ou la pâte de haricots rouges. Les Dango sont souvent consommés lors des festivals ou comme en-cas, et ils peuvent être préparés de différentes manières selon les saisons et les régions.
J’en ai mangé de plusieurs sortes. Mon préféré est le dango spécial du printemps avec une boule rose, une blanche et une verte que l’on trouve facilement dans les konbinis.
Mes autres articles sur le Japon
- Itinéraire et budget pour 2 ou 3 semaines au Japon
- Visite d’Osaka en 2 jours
- Visite de Kobe et Himeji en une journée
- Visite d’Hiroshima et Miyajima en 2 jours
- Visite de Kyoto et Fushimi Inari en 4 jours
- Nara en une ou deux journées
- Visite de Kanazawa et Shirakawa-go en 3 jours
- Visite de Tokyo en 4 jours
- 6 destinations au départ de Tokyo à visiter en une journée
- Une journée en kimono à Tokyo
- Que ramener comme souvenirs du Japon ?
- Visite de Yokohama en quelques jours
- Découverte de Nagoya en 2 jours
- Randonnée entre Magome et Tsumago
- Visite d’Okayama et Kurashiki
- Voir le Mont Fuji depuis le lac Kawaguchi
- Les enfers de Beppu
- Découverte d’Iwakuni
- 4 jours à Fukuoka
- Itinéraire et budget de 7 à 10 jours sur Kyushu
- Kumamoto et ses environs en 4 jours
1 commentaire
[…] Que manger au Japon ? Mon top 20 ! […]