Nikko, le mont Fuji, Kamakura ou encore le château de Matsumoto, sont autant de lieux que vous pouvez aller visiter en partant de Tokyo sans pour autant changer d’hôtel !
Je suis restée un peu plus d’une semaine à Tokyo, j’ai donc eu du temps pour aller explorer les alentours ou même juste pour me reposer un peu !
Liste des destinations à visiter le temps d’une journée ou moins au départ de Tokyo :
Nikko : entre temples et onsens dans une région montagneuse, on peut aussi envisager d’y rester une nuit. La meilleure période pour y aller est l’automne pour voir les belles couleurs des arbres.
Fuji : alors ce n’est pas directement au mont Fuji mais à la pagode Shureito, arrêt à Shimoyoshida ! Si le printemps et l’automne sont parfaits pour la visite, c’est aussi en hiver que l’on voit le mieux le mont car le temps est plus sec.
Kamakura : direction le bord de mer pour visiter temples et jardins !
Matsumoto : on y va pour le château du corbeau, noir, qui fait écho au château du héron blanc de Himeji.
Nikko, à 2 heures de train de Tokyo
Comment s’y rendre ?
Peu de suspense, c’est en train que je m’y suis rendue. Le bus doit également être une option mais je ne me suis pas renseignée sur le sujet.
Pour aller à Nikko, je me suis mal exprimée à la gare de Shinjuku et l’agent n’était pas très fin non plus. Du coup, au lieu d’obtenir un ticket JR qui ne coûte rien parce que j’avais le Pass, j’ai payé environ 16€ l’aller. Les deux gares JR et privée sont à une centaine de mètres l’une de l’autre à Nikko…
Le trajet est direct via la ligne privée, tandis qu’il faut changer sur la ligne JR.
Comme d’habitude, pour simuler les trajets en train au Japon, rendez vous sur le site Hyperdia !
Que voir, que faire à Nikko ?
Moi qui suis d’habitude assez organisée, je dois dire que je n’avais absolument rien prévu en allant à Nikko. Avec un peu de recul, j’aurais pu y passer un moment plus agréable !
Du coup, il n’est pas improbable que j’y retourne lors d’un futur voyage et je mettrai alors cet article à jour !
Comme d’habitude, je m’arrête à l’office de tourisme de la gare. On m’y donne deux plans que je trouve très chouettes. L’un est un dépliant du centre avec la liste des boutiques, restaurants et boutiques/restaurants, au verso, on trouve le même plan version sites incontournables avec photos. Le deuxième plan que j’ai eu et le plus utilisé (car l’employé y a ajouté des indications) indique ce que l’on peut voir dans le centre, mais également vers le lac Chuzenji.
Le Pont Sacré Shinkyo
Pour l’atteindre depuis la gare, il faudra remonter la rue principale pendant une vingtaine de minutes, ou prendre le bus et s’arrêter au 7ème arrêt.
Personnellement, j’adore marcher, j’en profite pour regarder un peu les boutiques.
Si vous souhaitez traverser le joli pont rouge sacré, vous devrez payer 300 yens ! J’ai préféré l’observer depuis le pont classique en face. Il suffit ensuite de traverser la route pour arriver au début de la zone des temples.
Impossible d’ignorer l’affiche sur la disparition de la Française Tiphaine Veron en juillet 2018, à ce jour, la lumière n’a toujours pas été faîte sur cette triste histoire.

Le secteur des temples
J’espère que vous n’êtes pas trop fatigués car ce secteur est sur une colline ! C’est donc parti pour une volée de marches et j’arrive rapidement devant le temple Rinnoji.
Je ne le visite pas mais me laisse tentée par un tirage au sort de porte-bonheur / divination pour 200 yens. J’ai eu une plutôt bonne fortune. Sachez que vous pouvez aussi tomber sur quelque chose de négatif, alors croisez les doigts.


Tosho-gu Shrine, un site au Patrimoine de l’Humanité
Ma première visite à Nikko est celle de Tosho-gu Shrine : le site est vraiment très grand ! Les bâtiments y sont nombreux et vous aurez la possibilité d’entrer dans deux d’entre eux (photos interdites à l’intérieur par contre).
J’ai particulièrement apprécié la visite du bâtiment où un dragon est peint au plafond, on vous fera une petite démonstration, je laisse planer le mystère ! J’étais la seule touriste étrangère et j’ai tout de même eu droit à une version en anglais juste pour moi !!




Vous verrez de nombreuses portes, des lanternes, les singes de la sagesse (vous savez celui qui se cache les oreilles, celui qui se cache les yeux et celui qui se cache la bouche) et pour finir 207 marches pour aller faire le tour de la tombe de Tokugawa Ieyasu le premier Shogun de l’ère Edo.
Juste avant d’arriver sur le chemin menant aux marches, vous passerez la porte surmontée d’une gravure d’un chaton qui dort : nemuri-neko. C’est un symbole important du site, classé Trésor National.





Selon moi, une visite guidée est la bienvenue sur l’ensemble du site, afin de mieux comprendre son histoire. C’est parfois dommage de déambuler, trouver tout cela magnifique mais de passer à côté d’anecdotes intéressantes !
Temple et mausolée de Iemistu Taiyuin
Après une pause déjeuner d’un de mes plats chouchou : porc pané avec du riz et de la sauce au curry, je continue la balade.
J’arrive à un croisement : sur la droite un immense torii qui mène au sanctuaire Futarasan, dont je me suis approchée mais je n’ai pas visité.



En me dirigeant à gauche, j’atteins le temple de Iemitsu Taiyuin que je visite pour 550 yens. Il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il abrite le mausolée du petit fils du premier Shogun, donc le 3ème Shogun !
Le temple est parfait pour éliminer les bons petits plats japonais. En effet, il est perché sur une colline, il faudra donc grimper plusieurs petits paquets de marches ! C’est une information à ne pas négliger selon votre condition physique.
Bien que le site soit moins glamour que le premier, il vaut la visite !






Quel est le budget d’une journée à Nikko ?
Si vous suivez le même parcours que moi :
– Porte bonheur / divination : 200 yens,
– Visite du sanctuaire Tosho-gu : 1300 yens,
– Restaurant au fond d’une boutique près du temple : 800 yens cutlets de porc au curry,
– Visite du temple/mausolée de Iemistu Taiyuin : 550 yens.
La journée, en dehors du prix du train a coûté environ 25 euros.
Vous pouvez aussi décider de visiter d’autres temples ou d’aller dans un onsen, prendre le bus et aller admirer des cascades…
Rinnoji : 900 yens
Sanctuaire Futarasan : 200 yens pour une partie payante
J’aimerais beaucoup y retourner en automne et y passer une nuit cette fois !!
Le Mont Fuji à 1h30 de train de Tokyo
Comment s’y rendre ?
Pour se rendre Fujiyoshida en train, il faut descendre à l’arrêt Shimoyoshida depuis la gare de Shinjuku, le train est direct mais il faudra quand même payer une partie du trajet car il est à moitié sur une ligne de chemin de fer privé.
J’ai donc payé 1540 yens à l’aller et 1340 yens au retour. Le trajet dure entre 1h30 et 1h40.
Ce qui est vraiment attentionné dans le train, c’est qu’il ralentit et qu’une annonce est faîte quand on a une vue dégagée sur le Mont Fuji. Il est enfin là ! Je n’avais pas pris le temps d’aller le voir lors de mon premier séjour au Japon.
Lors de ce séjour, je n’y passe qu’une demi-journée mais c’est déjà pas mal ! J’aimerais prendre plus mon temps la prochaine fois (ou celle d’après ahaha).
Que faire en quelques heures à Fujiyoshida ?
La pagode de Chureito et sa vue sur le Mont Fuji
L’arrêt Shimoyoshida est parfait pour grimper à la pagode de Chureito, il est vraiment tout proche ! Prenez un bon petit déjeuner si vous y allez comme moi le matin, parce que l’ascension jusqu’à la pagode va vous faire dépenser de l’énergie !
Je me retourne souvent pour photographier le Mont Fuji, voir où j’en suis, faire une pause… Nous sommes très peu nombreux, et le hasard fait que je me mets à papoter avec un touriste américain, venu tout droit de Hawaii. C’est toujours sympa quand on voyage en solo d’échanger avec des personnes rencontrées au gré du vent. Nous parlons de notre amour pour le Japon, les choses que nous y aimons le plus, de nos plats préférés bien sûr !! Bref, la montée passe plus vite en papotant et nous y voilà, la célèbre vue du Mont Fuji à côté de la pagode de Chureito est devant nous.



Les cerisiers bourgeonnent mais les fleurs ne sont pas encore là. C’est le 20 mars et il aurait fallu que je vienne une dizaine de jours plus tard, sauf qu’à ce moment-là, c’est l’avion direction la France qui était prévu !
Tour en ville pour une autre vue sur le Mont Fuji
Il y a une autre vue qui vaut bien le détour, celle depuis les rues du centre ville. J’y étais donc le 20 mars, jour férié au Japon pour l’Equinoxe Vernal. Autrement dit : tout était fermé en ville ! Il n’y avait donc pas grand chose à faire mis à part prendre quelques clichés depuis la rue Shimoyoshida (tout droit en partant de la gare, elle fait un virage à droite) et finalement repartir !
L’astuce pour cette photo, c’est de se mettre sur le trottoir de gauche, il y a un petit virage qui fait que la vue est parfaite tout en restant sur le trottoir. Je vous ai mis l’endroit sur la carte au début de l’article, il suffit de zoomer pour le voir !




L’idéal serait d’avoir le temps de passer une ou deux nuits autour du Mont Fuji, près d’un lac pour se relaxer en profitant d’une belle vue !
Kamakura, à 1 heure de train de Tokyo
Ma visite à Kamakura, c’est un peu une décision de dernière minute. Ce qu’il m’est arrivé, c’est que j’ai commencé à être pas mal fatiguée, sans compter le stress autour de mon retour en France (suspense sur le vol du retour à cause du Covid).
Comment se rendre à Kamakura depuis Tokyo ?
Grâce à un regain de motivation dans l’après-midi, hop : j’ai sauté dans un train pour Kamakura. La ville côtière se trouve sur une ligne JR, donc avec le Japan Rail Pass, cela ne vous coûtera pas un sou ! Le trajet dure seulement une heure entre la station de Tokyo et Kamakura.
Que faire à Kamakura ?
Partant du fait que j’y suis partie dans l’après-midi, les options se sont vite réduites !
Une bonne journée peut très vite passer à Kamakura. On peut aller en bord de mer, mais aussi faire quelques randonnées sur des pistes aménagées, sans compter la multitude de sanctuaires et temples à visiter.
Pour mieux m’organiser, je passe bien sûr à l’office de tourisme à la gare. Je récupère un plan (en français) et quelques conseils sur les incontournables que je peux avoir le temps de voir
Le Grand Bouddha : temple Kotokuin
C’est vraiment un incontournable de Kamakura : le Grand Bouddha. Pour l’atteindre, il faut parcourir environ 2km depuis la gare.
Le prix de l’entrée est de 300 yens et j’ai ajouté 20 yens pour entrer dans le Grand Bouddha.
La visite est assez rapide, quelques fleurs pointent le bout de leur nez, le printemps commence !




Le temple Hasedera et son jardin
Avant de vous parler du temple, je vais vous expliquer ce que j’ai vu en marchant du temple Kotokuin à Hasedera. Un détail que j’avais oublié : le risque de tsunami ! A plusieurs endroits des panneaux indiquent vers où se diriger en cas d’alerte.

La visite de ce temple est plus longue que celle du Grand Bouddha. On peut entrer dans les bâtiments, et les jardins sont vraiment très jolis bien que je sois en avance sur la floraison. L’entrée coûte 300 yens.
Le temple est dédiée à la déesse Kannon, et vous pouvez lui écrire vos voeux sur des coquilles d’huîtres !












Le temple bénéficie d’une très belle vue sur la ville et sur la mer.

Petit bonus : le temple dans la grotte. Un petit chemin vous fera déambuler sous la colline pendant quelques minutes : attention à la tête !

Balade et gourmandise direction le sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu
Après la visite des deux temples, j’ai repris la direction de la gare, tout en restant sur la grande rue. C’est l’occasion de zieuter un peu les boutiques et de m’accorder une pause douceur. Je m’offre donc un joli donut au chocolat en forme de chat.

Il y a une allée de cerisiers en plein milieu de l’avenue qui remonte vers le temple Tsurugaoka Hachiman mais ils n’étaient pas encore en fleurs.
Le site est splendide, débutant par deux petits étangs avec de jolis ponts. Je n’ai pas le temps de visiter le temple. Ce sera donc un petit tour et des photos de vue « d’en bas », je n’ai pas eu la foi pour les escaliers !





Quel a été le budget de cette après-midi à Kamakura ?
On ne peut pas dire que ça m’aura coûté bien cher : deux fois 300 yens pour la visite des temples et j’ai oublié pour le donut mais c’est peut-être le même prix.
En euros, on peut dire que l’après-midi à Kamakura m’a coûté moins de 10 euros !
Matsumoto, à 3 heures de train de Tokyo
Comment se rendre à Matsumoto depuis Tokyo ?
Bon, vous l’aurez compris, comme à chaque fois, j’utilise mon JR Pass ! Il faut 3h pour aller de Tokyo à Matsumoto depuis la gare de Shinjuku. J’ai pris un train à 7h15 pour arriver à 10h20.
Le train était direct, vous pouvez donc finir votre nuit et prendre votre petit déjeuner.
Que voir et faire à Matsumoto ?
Balade dans la ville de Matsumoto
Je ne suis en fait restée qu’une heure et trente minutes à Matsumoto. C’est un peu fou de faire 6 heures de train pour si peu de temps sur place mais je peux l’expliquer un peu.
Matsumoto n’est pas une très grande ville, j’ai donc atteint le château assez rapidement. Sur le trajet, je profite un peu des boutiques de Nawate street, la rue est très mignonne au bord de la rivière Metoba. Je vous invite à vous rendre sur le site de l’office de tourisme de Matsumoto pour avoir plus d’infos ! J’irai sûrement tester la source thermale d’Asama et voir de plus près le musée d’art.




Pendant mon tour au château, j’étais en contact avec Loïc Lagarde et Aala (Un Gaijin au Japon). Ces derniers m’ont proposé de les rejoindre pour voir le coucher de soleil sur un site assez loin de Tokyo mais pas du tout sur ma route.
Je n’ai pas résisté à cette proposition et j’ai donc écourté ma flânerie. J’ai donc pu voir ce coucher de soleil et profiter d’une bonne soirée Okonomiyaki avec eux.
Le château de Matsumoto
Le château de Matsumoto fait partie des 12 châteaux historiques du Japon, notamment avec le château de Himeji.
Si Himeji est surnommé le château du Héron Blanc, Matsumoto est le château du corbeau, en raison de sa couleur noire. Il est entouré d’un joli parc et une des vues les plus connues est celle avec le joli pont rouge.
Période de Covid oblige, il n’était pas possible de visiter l’intérieur du château. Le prix du billet est habituellement de 700 yens.





Quel budget pour une journée à Matsumoto ?
En admettant que vous y restiez plus longtemps que moi, il faudra donc par exemple compter :
– 700 yens pour la visite du château
– 410 yens pour visiter le musée d’art de Matsumoto
– 800 yens pour se détendre dans le onsen Asama
Avant de repartir, je m’étais achetée de quoi déjeuner dans un Family Mart pour moins de 400 yens. A vous de voir selon votre appétit et le temps. En effet, s’il fait beau, vous pourriez pique niquer dans le parc du château, mais en plein hiver vous pourriez avoir envie d’un bon restaurant au chaud !
Le budget de la journée pourrait donc être d’environ 2500 yens soit une vingtaine d’euros.
Vous voulez en savoir plus sur l’organisation de mes voyages au Japon ? N’hésitez pas à consulter mes articles sur l’itinéraire et le budget de 2 ou 3 semaines au Japon ou les articles dédiés à chaque étapes !
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