Kyoto : itinéraire de 4 à 5 jours dans l’ancienne capitale du Japon

par Claironyva

Ah Kyoto… Un nom qui sonne authentique, qui me transporte rien qu’en le prononçant. Cette ancienne capitale du Japon réunit tellement de sites magnifiques que même après 2 voyages, je suis loin d’en avoir fait le tour.

Itinéraire de 4 à 5 jours à Kyoto

Pour ce 2ème voyage, je suis arrivée à Kyoto depuis Hiroshima, d’où j’ai écourté mon séjour d’une nuit après avoir réétudié la météo.

Jour 1 :
Découverte de la gare de Kyoto

Jour 2
Fushimi Inari : la colline des Torii
Le château de Kyoto : Nijo-jo
Le pavillon d’or : Kinkaku-ji
Le temple sur pilotis : Kyomizudera

Jour 3 :
La forêt de bambous : Arashimaya
Le temple Tenryu-ji
Le Pavillon d’Argent : Ginkaku-ji
Le canal de la Philosophie
Retour sur Gion

Jour 4 :
La cité Impériale de Kyoto
Les jardins botaniques de Kyoto

Jour 5 :
Une journée à Nara !

Pour vous situer tout ça, je vous ai préparé une carte dynamique qui recense tous les endroits que je vous ai cité au-dessus :

Voir en plein écran

Kyoto, jour 1 : la gare, un bijou d’architecture plein de surprises

La gare de Kyoto est immense !

Comme la plupart des touristes au Japon, vous investirez dans un Japan Rail Pass, et la première chose que vous verrez en arrivant à Kyoto : c’est la gare !

C’est un véritable bijou d’architecture, immense, sur plus de 12 étages, avec notamment un centre commercial et une grande zone de restauration. J’ai passé un peu de temps à visiter la gare et accessoirement à m’y perdre !!

Allez suivez-moi ! Entrez dans la gare et prenez les escalators sur votre gauche. Grimpez encore et encore et embrassez la vue à l’intérieur, et à l’extérieur. Juste en face de la gare, la tour de Kyoto se dresse et c’est aussi sympa à voir de jour que de nuit !!

Même si le temps n’était pas au beau fixe, c’était sympa de grimper jusqu’à la skyway !

Enfin restons encore un peu tant que le soleil n’est pas couché, pour admirer la maquette en lego de la gare et se prendre au jeu de l’œuvre 3D au sol juste à côté. Idéal pour les petits et les grands enfants.

Oeuvre 3D dans la gare de Kyoto
Œuvre 3D

Passage par l’office de tourisme de la gare

Bien entendu, un endroit incontournable pour moi : l’office de tourisme. J’ai d’entrée de jeu eu besoin d’un plan de la station de bus pour rejoindre mon hôtel. Et plus que le plan, c’est surtout l’explication par un agent qui m’a été précieuse.

Un autre élément important : la carte des bus ! C’est le mode de transport que j’ai le plus utilisé à Kyoto et dès que j’ai compris cette carte très coloré, c’est devenu un super atout.
La carte de bus illimité à la journée coûte 600 yens soit un peu moins de 6 euros, elle s’achète auprès du conducteur de bus (a daypass please !). Vous le validez une fois et ensuite vous vous contentez de le montrer aux conducteurs en descendant du bus.

Le show son et lumières sur les escaliers de la gare de Kyoto

C’est presqu’un secret puisqu’il y a très peu d’annonces sur le sujet et que même à mon hôtel personne n’était au courant. Mais le soir, il y a un show son et lumières qui varie en fonction des saisons.

Le spectacle est splendide, j’ai donc eu la chance d’avoir le thème du printemps et des sakuras.

Il y a même des publicités qui sont sympathiques, c’est à ne pas manquer, et en plus s’il pleut, c’est abrité !

Pour aller plus loin autour de la gare de Kyoto

Je n’étais pas à Kyoto pendant une période très favorable aux visites puisque le Covid-19 se répandait depuis quelques mois et que le Japon venait de prendre la décision de fermer tous les musées.
Sinon, je serais allée faire un tour au Kyoto Railway Museum ! Le train est quand même un symbole du Japon à lui tout seul et on ne m’a dit que du bien de ce musée. Le ticket au tarif adulte est de 1200 yens, il est fermé le mercredi. C’est une bonne idée si jamais il pleut !

Kyoto, jour 2 : journée des incontournables !

Fushimi Inari : la colline des Torii

Au Japon, et en Asie en général, je me suis aperçue que je me levais très facilement de bonne heure. Donc me voilà réveillée à 6h du matin et j’ai beaucoup de chance car mon hôtel prépare des sachets de viennoiseries et briquettes de jus de fruits à emporter !

J’arrive à prendre le train de 7h12, quai 9 direction Nara. Il suffit de s’arrêter 2 arrêts plus tard à Inari.
Forcément à 7h30, j’étais l’une des rares personnes au sanctuaire de Fushimi Inari. Cet endroit, je l’ai rêvé après avoir lu le livre « Mémoire d’une Geisha », quelques années avant que le film ne sorte.

J’avais été tellement contente d’y être enfin, en cette fraîche journée de février en 2010, et pourtant 10 ans plus tard, j’ai l’impression de découvrir ce lieu à nouveau pour la première fois.
Bon il faut dire qu’il y a eu pas mal de travaux, les marches inégales ont été arrangées pour rendre la grimpette plus aisée jusqu’au sommet du Mont Inari et les panneaux indicatifs aident beaucoup.


Ici et là, de petits sanctuaires invitent à la méditation, l’introspection. Je me suis sentie plusieurs fois très émue. Lors d’un arrêt, je me suis offert un porte-bonheur. Vous en trouverez quasiment dans tous les temples et sanctuaires. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il y avait la traduction de la signification de chacun, histoire de choisir le porte-bonheur qui aura le plus de sens pour vous (100 yens).

J’étais bien contente cette fois-ci de mieux prendre la mesure du site et de faire le grand tour ! Ca grimpe un peu bien sûr, mais si un papy et sa canne peuvent le faire, je peux aussi !!

Bref le Fushimi Inari, c’est un incontournable de Kyoto !

Lorsque je suis partie, de nombreux touristes arrivaient, le calme disparaissait petit à petit. Il était donc l’heure de mettre les voiles en prenant un train JR pour Nijo-Jo.

Le château de Kyoto : Nijo-jo

Retour en ville, c’est le milieu de la matinée et il fait beau ! J’ai quelques souvenirs de ma visite de 2010 mais pas plus que ça au final. Cette fois-ci, seuls les jardins sont accessibles comme cela était également le cas lors de ma visite du château de Himeji (mon chouchou).

Par contre à Himeji, ils avaient un peu plus la fibre commerciale puisque du coup, le ticket était vendu demi tarif. A Kyoto, jardins seuls au lieu de jardins et bâtiments, c’est le même tarif : 620 yens.

Rien que la visite des jardins, ça vaut le coup ! J’aime tellement les jardins japonais, ils sont si esthétiques !

Pause repas : Ramen on Fire

Apparemment c’est assez connu, une sorte de petite chaine et pourtant je l’ai trouvé par hasard dans une rue très calme et pas très commerçante.

Je pensais que ça serait épicé mais en fait rien à voir vos Ramen on Fire vont vraiment « prendre feu » ! Comme dans la plupart des restaurants au Japon, on vous propose un panier dans lequel mettre vos affaires. Dans certains, ce sont carrément des coffres pour ne pas que vous vêtements ne prennent l’odeur de la nourriture.

L’équipe du Ramen on Fire : au top !

Passons à la partie fun ! La serveuse me donne des pancartes avec des instructions à la fois drôles et à respecter sérieusement. Le cuisinier me propose alors de prendre mon téléphone pour faire une vidéo et il l’accroche à un élastique, tout était déjà prévu (sauf peut-être le fait que je serais à contre jour).

Et là c’est parti pour le show !!! Et c’était très chaud ! J’ai beaucoup ri parce que j’étais vraiment surprise !
Prix du repas : 1350 yens le plat de ramens.

Le pavillon d’or : Kinkaku-ji

Un tour de bus plus tard, j’arrive aux abords de Kinkaku-ji : le Pavillon d’Or. Ce qui est fou, c’est que je n’en gardais pas un souvenir si impérissable que ça. Cette impression de juste se poser, prendre la photo du Pavillon d’Or qui se reflète dans le lac et partir.

Déjà, cette fois-ci, je me suis retrouvée à papoter avec 2 américains très sympas que j’ai pris en photo puis qui m’ont retourné la faveur.

Il y a bien cet arrêt photo, mais la balade continue, on passe même très prêt du pavillon. La balade continue encore quelques instants autour d’un lac, c’est un bon moment !

Mon temple coup de coeur : Kiyomizudera

C’était mon temple coup de cœur en 2010 et en 2020 rien n’a changé ! Son architecture est tellement impressionnante, imaginez donc d’immenses bâtiments sur pilotis ! Et j’ai aussi eu de la chance car le toit du temple était en rénovation pendant plusieurs années et que les échafaudages avaient été retirés quelques jours avant mon arrivée !
Admirez la vue ou même les vues car c’est quand même fantastique !!

Si vous êtes en quête d’amour, il y a tout un coin qui y est dédié et vous pourrez tenter une expérience. C’est très simple : partez d’un des rochers sacrés et tout en gardant les yeux fermés vous devez rejoindre l’autre. L’astuce ? Vous avez le droit de vous faire aider à l’aide de la voix de vos amis ou pourquoi pas celle de gentils inconnus !

L’entrée coûte 400 yens et le temple est ouvert de 6h à 18h.

Balade dans Gion

En 2010, je n’avais qu’un guide papier et j’étais un peu freestyle sur la visite de Kyoto en dehors des sites connus. Du coup pour moi, Gion, c’était juste le quartier où il est actuellement interdit de prendre les Geishas en photos. Et j’avoue que je m’étais dit : quoi c’est juste ces quelques rues ?

C’était sans compter la partie au pied du temple Kyomizudera, une fois le fleuve traversé. Maintenant avec les réseaux sociaux, il ne faut pas chercher longtemps pour trouver les jolies petites rues avec les avantages et inconvénients que l’on connaît…

Si vous voulez profiter du quartier de Gion sans touristes, il faudra vous lever de très bonne heure ! C’est ce que j’ai fait en 2023 ! Réveil à 5h30 et me voici dehors à 6h pour aller prendre des photos ! Même de si bonne heure, je ne suis pas la seule à mitrailler les jolies petites rues habituellement bondées. C’est l’occasion de faire des rencontres sympas et de papoter le temps de prendre quelques photos.

La boutique Ghibli

Je vous l’ai placée sur la carte et une recherche google vous indiquera facilement sa position !

Mon regret : n’avoir rien acheté en me disant que je trouverai de plus grosses boutiques à Tokyo et le temps a filé si vite que la boutique que j’ai vu avait moins de choix. Dommage, j’avais repéré un petit truc mignon (et pas trop cher) et j’ai laissé filé ma chance. Il faudra donc que j’y retourne !!

Vous y verrez entre autres, un Totoro géant ! Il y a tout un tas de petits articles sympas mais l’air de rien les prix grimpent vite.

Bonus dans Gion : le temple Kodai-Ji

Il est difficile de faire des choix quant aux visites de temples tant ils sont nombreux ! Ce n’est que lors de mon 3e voyage au Japon que j’ai visité le temple Kodai-ji que j’ai trouvé vraiment fabuleux pour 600 yens.

La visite était spéciale car à l’occasion du printemps et de la floraison du cerisier pleureur, le temple organise des visites de nuit.

Kodai-ji combine tous les éléments que nous aimons dans un lieu traditionnel japonais : le cerisier pleureur, le jardin zen, les bâtiments anciens, le petit lac et la forêt de bambous ! Je ne suis pas encore allée au Japon en automne mais apparemment, Kodai-ji vaut le détour à cette période car il est sublimé par ses érables rouges.

Kyoto, jour 3 : le nord de la ville, de la forêt de bambous au canal de la philosophie

La forêt de bambous d’Arashiyama

Même si j’ai pour habitude de me faire des programmes en avance, il se trouve que je me suis laissée beaucoup plus de marges sur ce voyage. Cette journée-là, je l’ai organisée la veille !

La forêt de bambous d’Arashiyama est plutôt connue ! J’étais passée à côté en 2010 et je ne voulais pas la louper cette fois-ci ! Si vous vous êtes déjà un peu renseignés sur cet endroit, je vous le dis tout de suite : ce n’est pas si grand que ça. En fait si vous regardez bien les photos sur les réseaux sociaux et ici même, vous allez vous apercevoir qu’elles sont toutes prises au même passage.

Et qui dit site connu dit : si tu veux une photo sans personne dessus, mets ton réveil de bonne heure ! C’est donc à 6h35 que j’ai quitté l’hôtel avec mon sachet de petit déjeuner à emporter. J’ai pris le bus 28 pour Arashiyama et je suis arrivée vers 7h15.

Je n’ai croisé qu’une dizaine de personnes en tout.
Heureusement, la balade ne s’arrête pas à la forêt de bambous. Il y a tout un parc qui y est accolé, vraiment agréable et il descend jusqu’au bord de la rivière. Les alentours en direction du temple Tenryu-ji sont vraiment agréables pour se promener !

Le temple Tenryu-ji

En à peine quelques minutes de marche, j’arrive au temple Tenryu-ji.

Il ouvre à 8h30, et j’y suis un poil trop tôt. Si vous choisissez de visiter le temple et les jardins, le ticket est au prix de 800 yens.

Mon conseil : prévoyez une ou deux paires de chaussettes supplémentaires dans un sac pour la visite, surtout s’il ne fait pas chaud !

La première étape de la visite, c’est d’enlever vos chaussures, de les laisser sur une étagère et d’explorer le temple. C’est sympa, je crois qu’il y a 10 ans, j’avais trop froid aux pieds et que j’avais décidé de faire l’impasse (c’était au mois de février).
On passe d’un bâtiment à un autre via un passage couvert, il n’y a pas grand monde, c’est parfait pour s’imprégner des lieux et faire le vide dans sa tête.

Côté jardin, je me suis rappelée de la fontaine avec la grenouille. J’avais réussi à lancer une pièce dans la petite assiette ! Comme d’habitude, les jardins sont très soignés, relaxants, colorés : un régal. Il y a 10 ans, j’avais eu une pointe de déception parce que j’avais compris que la forêt de bambous d’Arashiyama était dans le temple, alors qu’elle est juste à côté

En tout je suis restée 1h au temple Tenryu-ji.

Le pavillon d’argent : Ginkaku-ji

Ce qui est sûr, c’est que cette journée est bien chargée !! Mais bon, ce n’est pas tous les jours que je viens à Kyoto, alors je profite bien de mes journées.
En reprenant le bus, j’arrive au pied du Pavillon d’Argent vers 10h.

Expérience des Takoyakis : le palet et la langue brûlés !

J’ai un petit creux et quand je vois ce gentil monsieur vendre des Takoyakis dans la rue commerçante qui mène au Pavillon d’Argent, je me dis : super, depuis le temps que je veux tester ! Je repars donc avec ma boîte de 5 pour 5=350 yens et un avertissement : very hot !

Oui bon very hot, j’attends un peu, je souffle dessus et je me dis : go. Et là : c’est le drame !! Je ne me suis jamais autant brûlée l’intérieur de la bouche, gencives, langue, palais, tout y passe et j’en verse même discrètement une petite larme.

Ma bouche est littéralement en feu !

Pour calmer tout ça, je m’arrête en haut de la rue dans une boutique de douceurs qui vend des petits choux à la crème/glace. J’opte pour un combo vanille – macha – fraise, deux de chaque soit 6 petits choux pour 500 yens.

Ca aide un peu mais concrètement : je souffre. Ce qui me rassure, c’est que je suis loin d’être la seule à être tombée dans le piège, faîtes attention !

Après une visite sous la pluie et le froid : un chouette temps

La visite commence par un passage par le guichet afin d’acheter le ticket : 500 yens.

Je crois que ma visite de Ginkaku-ki est maudite. En 2010, il faisait un froid de canard, et il s’était même mis à pleuvoir. Je me souviens que nous nous étions mis à marcher très vite le long du circuit de visite, prenant le minimum de photos histoire d’en finir. En plus le Pavillon était en train d’être restauré !

Cette fois-ci, le temps est parfait, il fait bon, mais : je souffre atrocement ! La beauté des lieux me fait un peu oublier la douleur !

Le canal de la philosophie ou aussi chemin du philosophe

Mi mars, c’est encore trop tôt pour admirer les cerisiers en fleurs le long du canal de la philosophie. Mais c’est tout de même une belle balade à faire s’il fait beau, que vous avez du temps et pas encore trop mal aux pieds !

Le chemin est agréable, avec quelques boutiques le long du canal.

Je termine la promenade au niveau du temple Nanzen-ji. C’est immense avec un paquet de petits temples annexes, et parfois, trop de temples tue le temple. Je décide d’arrêter les frais (également financier parce que ça part assez vite dans toutes ces entrées !).

J’ai eu plus de chance en 2023 car les cerisiers étaient un peu en avance vers le 20 mars ! C’est toujours difficile de tomber tout pile en organisant mon voyage des mois en avance, mais on peut quand même arriver à voir quelques fleurs.

Retour sur Gion

Je ne sais pas si je vous ai raconté l’histoire de notre rencontre dans l’article sur Osaka, mais cet après-midi là, je rejoins Geoffrey, un Français expatrié au Japon, guide et photographe.

C’est parti pour une petite promenade dans une des rues très photographiées de Kyoto : Pontocho. Alors que Geoffrey repart sur Osaka, je vais flâner quelques instants au marché Nishi-ki. Vous trouverez un temple en plein milieu du marché, avec de nombreuses lanternes.

Le soir en général, je fais des courses au 7 Eleven ou au Family Mart du coin, je mange pour pas cher, ils ont tout un tas de plats différents pour peu que l’on n’arrive pas trop tard ! Si vous voulez manger à Pontocho,, les tarifs peuvent être un peu plus élevés que dans les autres rues. D’ailleurs si vous regardez les notes google, rares sont les restaurants à dépasser le 4/5

Attention ! Les restaurants sont vite pris d’assaut, donc soyez-y très tôt, sinon vous risquez soit d’attendre longtemps soit d’être tout bonnement refusé. J’ai testé un restaurant de sushis bien noté sur Google : Kappa Sushi et je l’ai trouvé cher et ce n’était pas les meilleurs que j’ai mangé..

Kyoto, jour 4 : visite du Palais Impérial et du jardin botanique

La cité impériale de Kyoto

Je vais vous raconter ma visite de 2010 car malheureusement, avec le Covid-19, il n’était pas possible de visiter le Palais Impérial de Kyoto en mars 2020. Renseignez-vous au dernier moment car des changements peuvent encore avoir lieu. La visite guidée est en anglais.

La visite est uniquement en extérieur, il n’est pas possible d’entrer dans les bâtiments. Préparez-vous à marcher 1h dans des gravillons blancs !

Je vous invite à consulter le site officiel du Palais Impérial de Kyoto (disponible en version anglaise) pour y retrouver toutes les informations sur les jours de fermetures, les horaires d’ouverture et des visites guidées.

Petites photos de 2010 :

Les jardins botaniques

Depuis le Palais Impérial, s’il fait beau, je vous conseillerai d’aller au jardin botanique de Kyoto à pieds en longeant la rivière Kamo direction le nord. Le trajet prendra 30 minutes en marchant.

Bien sûr, il ne faut pas oublier la pause déjeuner ! Donc il fait beau, vous êtes au bord de la rivière, c’est parfait pour un repas sur le pouce à partir de quelques achats dans un Family Mart ou un 7 Eleven !!
Un détail, au Japon, on trouve peu de poubelles dehors. Le mieux est toujours d’avoir un sac dans lequel mettre vos déchets en attendant de trouver une poubelle / les jeter dans votre logement ou hôtel / les jeter dans une poubelle d’un 7 Eleven ou Family Mart.

Sinon pas très loin du Palais Impérial, vous trouverez le restaurant le Grand Burger. Les burgers et les frites sont faits maison, c’est très bon. Il n’y a pas beaucoup de places dans le restaurant.

Le printemps est évidemment la meilleure période pour visiter les jardins botaniques de Kyoto. Je les ai visités un 14 mars et j’ai pu y voir mes premiers cerisiers en fleurs (même si c’est encore tôt).

J’ai payé 200 yens car la grande serre était fermée, sinon c’est un peu plus cher. Je me suis faîte aider pour le choix du billet par un Japonais. Difficile de dire combien de temps j’ai passé dans le parc. Si la grande serre est ouverte et que vous êtes fana de photos je pense qu’une bonne paire d’heures vous sera utile !

Kyoto, jour 5 : direction Nara

Nara, qui est aussi une ancienne capitale du Japon est très facilement accessible depuis Kyoto pour une visite d’une journée.

Vous y verrez des daims en liberté, de très beaux jardins et temples ! Pour en savoir plus, rendez-vous sur l’article de ma visite de Nara !

Nara - Porte Nandaimon
Nara

Où dormir à Kyoto ?

Normalement à partir de mi-mars, les touristes arrivent en masse avec le début des cerisiers en fleurs. Mieux vaut donc réserver son logement en avance pour avoir du choix, quitte à jeter un coup d’œil de dernière minute.

C’est la stratégie pour laquelle j’ai optée.

J’avais réservé une chambre double avec salle de bains privée pour environ 50€ la nuit chez WeBase Kyoto : une auberge de jeunesse qui dispose de quelques chambres double. La note est très bonne et la salle commune où prendre son petit déjeuner ou juste se poser et faire des rencontres est vraiment bien décorée !

Finalement, avec l’arrivée du Covid et notamment la fermeture progressive des frontières, je me suis dit : et si je regardais à nouveau ?

J’ai bien fait car j’ai trouvé l’hôtel M’s Plus Shijo Omiya, dont le standing est un peu plus élevé, avec son chouette petit déjeuner, un peu excentré de Gion mais à côté d’un grand carrefour avec des bus en partance pour tous les sites incontournables de Kyoto. Le prix en chambre occupation simple était de 38€ et j’y ai même pris une nuit de plus le jour même pour 30€ !

Pour mon séjour en 2023, j’ai voulu me rapprocher un peu du quartier central et j’ai réservé le Sotetsu Fresa Inn Kyoto Kiyomizu Gojo, une chaîne d’hôtel pour laquelle j’ai également opté à Osaka, Tokyo et même à Séoul en Corée. Vous pouvez le voir sur les photos, la chambre est simple et confortable. C’est un business hotel classique !

Quel est le budget pour 4 jours et 5 nuits à Kyoto ?

Le logement : 5 nuits au M’s Plus Hotel pour 180€ environ (attention tarif exceptionnel Covid), tarif avant Covid : 250€ pour 5 nuits. Les tarifs ont certainement pas mal évolué depuis.

Les transports : j’ai pris des tickets de bus à la journée pour 600 yens, je ne l’ai pas forcément rentabilisé chaque jour. Un ticket seul vaut 230 yens, il faut donc avoir pris le bus au moins 3 fois pour rentabiliser le ticket.
Comptons 4 tickets à 600 yens donc 2400 yens soit une vingtaine d’euros.

Les visites : elles sont assez nombreuses (et j’en ai peut-être omis une ou deux !).
Kiyomizudera : 400 yens
Kinkaku-ji : 400 yens
Ginkaku-ji : 500 yens
Tenryu-ji : 800 yens temple + jardins
Les jardins botaniques de Kyoto : 200 yens (hors grande serre)
Le budget pour les visites à Kyoto est donc d’environ 20 euros.
Bonus : le temple Kodai-ji : 600 yens la visite de nuit au printemps


Les repas : j’ai peu mangé au restaurant, plutôt des repas à emporter chez Family Mart ou 7 Eleven !
Ramen on Fire : 1350 yens
Grand Burger : 1380 yens
Family Mart/ 7 Eleven : environ 2000 yens
Takoyakis & choux glacés : 350 yens et 500 yens
Le budget repas s’élève donc à environ 6000 yens soit 50€ pour 7 repas soit à peine un peu plus de 7€ par repas !!

Au total, le budget pour 4 jours de visite à Kyoto s’élèvent à 270€ en solo et un peu moins cher à deux puisque même si la nuit coûte un peu plus cher, elle est divisée par 2.

Retrouvez mes autres articles sur le Japon par ici :

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7 commentaires

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